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Depuis ce lundi 30 décembre, les médias togolais disposent d’un nouveau code de la presse et de la communication, tenant compte des journaux en ligne et définissant le profil professionnel du journaliste.
Le nouveau code de la presse et de la communication a été voté hier par les députés de la sixième législature. L’innovation ici est que le nouveau texte tient compte des presses électroniques ou en ligne.
De plus, la nouvelle loi précise que pour être journaliste, il faut avoir au moins le niveau Licence ou de Brevet de technicien supérieur (BTS) ou tout autre diplôme équivalent délivré par une école reconnue par l’Etat.
Elle souligne également d’une part les droits et devoirs des journalistes, des techniciens des médias et auxiliaires de presses et d’autre part consacre la notion d’entreprise de presse écrite, en ligne ou audiovisuelle. A long terme il n’y aura plus des organes de presse mais de structures bien formelles.
« Tous les organes de presse écrite, audiovisuel et en ligne ne disposant pas d’une autorisation avant l’entrée en vigueur du présent de code, disposent de 3 ans pour s’y conformer. Passé ce délai, tous les récépissés et autorisations préalablement données deviennent nuls et de nuls effets », explicite l’article 182.
De nouveaux principes entourent également l’aide de l’Etat à la presse. Il est annoncé la création d’un fonds de soutien et de développement de la presse.
En effet, « L’Etat consent à la presse des avantages d’ordre économique et financier. Les conditions d’éligibilité et les modalités d’octroi sont fixées par décret en conseil. L’Etat alloue une subvention à la presse pour la couverture médiatique des consultations électorales », indiquent les articles 51 et 52.
A en croire le gouvernement, le nouveau code de la presse et de la communication vise à professionnaliser davantage le métier de journalisme au Togo et renforce la mission de régulation de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).
A.H-
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