Dans le village de Tchakpalakopé, dans la Préfecture d'Anié, un affrontement entre les habitants de ladite localité et un peuhl a dégénéré. Les forces de l’ordre et de sécurité interviennent. Bilan : un décès et des blessés.
Selon un communiqué du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Yark Damehame, tout part de la dévastation des champs par des bœufs appartenant à un peuhl. Ceux qui ont vu leurs cultures détruites se révoltent et, dans leur colère, s'en prennent au propriétaire des troupeaux. Entre-temps, certaines bonnes volontés ont tenté de trouver une solution à l’amiable en vain. Les habitants somment le peuhl de quitter le village.
La situation devient tendue. L’employeur du peuhl porte l’affaire devant la Brigade de Gendarmerie de la localité. Motif, violences policières. Les deux parties sont convoquées. L’une, c’est-à-dire les mis en cause, ne répond pas à l’appel.
« C'est alors que le commandant a envoyé sur place deux gendarmes pour comprendre les motivations de ce refus de comparaît-