Le Burkina Faso a adopté le 27 juin 2017, la loi n°039-2017/AN portant protection des défenseurs des droits humains. A travers l’adoption de cette loi, notre pays reconnait, d’une part, le rôle important des défenseurs des droits humains dans l’édification de la démocratie et de l’Etat de droit et d’autre part, la nécessité d’assurer la protection de ces personnes.
Malgré l’adoption de cette loi, des défenseurs des droits humains font l’objet, depuis un certain temps, d’actes d’intimidation, de menaces et d’agression. Les derniers évènements illustratifs de cette situation intolérable que subissent des défenseurs des droits humains sont les menaces dirigées contre le Secrétaire général du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) le Docteur Daouda DIALLO et l’incendie du véhicule du journaliste d’investigation et rédacteur en chef du bimensuel Courrier Confidentiel Yacouba Ladji BAMA survenu dans la nuit du 6 au 7 janvier 2020 à Ouagadougou.
La Commission nationale des Droits humains (CNDH), en sa qualité d’institution nationale de promotion, de protection et de défense des droits humains au Burkina Faso :