Plus de 460 personnes ont été blessées au Liban lors des heurts du week-end dernier entre manifestants et forces de l’ordre à Beyrouth, faisant de cette fin de semaine la plus violente depuis le début du mouvement de contestation le 17 octobre 2019.
« Selon les données combinées de la Croix-Rouge libanaise et de la Protection civile, au moins 377 personnes - dont 142 agents des forces de l’ordre - ont été blessées le samedi 18 janvier. Le lendemain dimanche, 90 autres personnes ont été blessées », a déclaré lors d’un point de presse ce mardi à Genève, Marta Hurtado, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH).
Les accrochages de samedi, qui ont blessé 377 personnes, ont été d’une violence inédite depuis le début de la contestation dans ce pays. Une situation qui préoccupe le Bureau des droits de l’homme de l’ONU qui s’est inquiété du nombre croissant d’affrontements violents entre les manifestants et les forces de sécurité au Liban ces derniers jours.
Selon les services de la Haut-Commissaire Michelle Bachelet, certains-