« Si d’aventure, la Cour Constitutionnelle n’a pas donné une suite favorable à votre recours en invalidation de la candidature de Faure Gnassingbé, allez-vous bouder la présidentielle ? » Voilà l’une des questions posées à l’ex-chef de file de l’opposition lors de sa conférence de presse animée mardi dernier à Lomé.
Comme réponse aux professionnels des médias, Jean-Pierre Fabre a affiché son optimisme quant à la qualité de sa démarche auprès de la Cour Constitutionnelle. A l’en croire, ce n’est pas pour rien que les « grands juristes » de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) ont attendu plus de 6 mois, après l’adoption de la nouvelle Constitution, avant de lancer cette procédure contre la 4eme candidature de Faure Gnassingbé.
Selon lui, maintenant qu’il est candidat officiel à la présidentielle de 2020, il est en plein droit de demander à la Cour Constitutionnelle de rejeter la 4eme candidature de Faure Gnassingbé, conformément à l’article 59 nouveau qui stipule que le Président de la République est élu au suffrage universel libre, direct et secret pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois.