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Le personnel de la radio privée SOLEIL FM, fort de quarante et un agents se retrouve au chômage. Ce licenciement fait suite à une décision de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la Communication (HAAC) qui court depuis décembre 2019.
Depuis le mercredi 18 décembre à minuit, une sommation de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la Communication (HAAC), la radio privée Soleil FM suspendait ses émissions jusqu’à nouvel ordre. Malheureusement, cette suspension ne sera pas levée, malgré les nombreux appels des organisations de presses dont Reporters sans frontières (RSF). La situation s’étant même empirer, quarante et un (41) agents de la radio privée SOLEIL FM appartenant à l’opposant Sébastien Ajavon sont licenciés « pour raisons économiques ».
Dans un communiqué, l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) « marque sa profonde déception face au statu quo observé depuis lors par la HAAC dans la gestion de ce dossier dont la conséquence, déplorable mais prévisible, est la mise au chômage de nombreux professionnels des médias ».
Si certains observateurs dénoncent une violation, un recul de la liberté de presse, certains y vont lui loin. « Une voix importante s’est éteinte. Il y a une volonté de ne plus voir Soleil FM exister au Bénin. Une des rares voix dissidentes dans l’espace audiovisuel béninois » Franck Oké, juriste habitué des débats politiques sur la radio, interrogé par l’AFP.
Le Bénin occupe le 96ème rang sur 180 pays selon le classement mondial de la liberté de la presse 2019.-
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