Louis Magloire Keumayou et Jean-Paul Agboh Ahouélété, les auteurs de « Togo, une démocratie en construction », dédicacent l’ouvrage ce lundi 27 janvier dans la capitale française.
Le premier est camerounais. Le second, togolais. Tous les deux sont des journalistes ayant essayé de retracer l’histoire du difficile processus de démocratisation de ce petit pays de 56.600 km2 situé en Afrique de l’ouest.
Bien que la lutte démocratique ait commencé dans les années 90, après 27 dialogues entre le parti au pouvoir depuis 1967 et la classe politique de l’opposition, les résultats restent mitigés. Une grande partie des Togolais souhaitent l’alternance.
Les deux auteurs estiment que le Togo a « renforcé son architecture démocratique, grâce aux réformes constitutionnelles et institutionnelles intervenues en mai 2019 ». Lesquelles, poursuivent-ils, remettent sur « les bons rails un processus démocratique amorcé par la jeune nation au lendemain de son indépendance en 1960, mais vite interrom-