Le régime de dictature incarné par Faure Gnassingbé a fait du Parti National Panafricain (PNP) sa bête noire, depuis surtout le soulèvement du 19 août 2017. Après avoir contraint le président national de cette formation politique légalement constituée, à se cacher pour sauver sa vie, des contingents de militaires de l´armée togolaise ont assiégé depuis bientôt trois ans les préfectures d´Assoli, de Tchaoudjo, de l´Oti et d´autres régions de notre pays. Dans ces contrées militairement occupées, la soldatesque, au service de la famille Gnassingbé, procède régulièrement à des bastonnades sauvages et à des kidnappings sur les paisibles populations. Bafilo, Sokodé et les villages environnants dont Kparatao, village natal de Tikpi Atchadam, sont ces derniers temps le théâtre de persécutions tous azimuts de la part de militaires dits de l´armée togolaise. Toute une région, toute une ethnie est stigmatisée par ceux qui parlent de réconciliation et d´unité nationale.
Les réunions hebdomadaires du PNP sont interdites manu militari sur toute l´étendue du territoire y compris à Lomé. Plusieurs responsables, militants et sympathisants de cette formation-martyr, dont au moins une dizaine de femmes, croupissent en prison depuis au moins plusieurs mois. En dehors de la diaspora, le Parti national Panafricain est pratiquement interdit d´activités sur le territoire togolais. Et comme si toutes ces tracasseries ne suffisaient pas, des enlèvements ciblés sont opérés à intervalles réguliers sur les responsables, militants et sympathisants du PNP. Et c´est ce qui vient de se passer samedi dans l´après-midi et dans la nuit de samedi à dimanche à Lomé.
En effet, samedi 25 janvier dans l´après-midi à Kpalimé, au quartier Zongo, des éléments des forces de l´ordre escaladent le mur du -