Le Parlement égyptien débat actuellement de la modification d’une loi pour y inclure la presse et les médias dans la liste des entités terroristes. Reporters sans frontières (RSF) dénonce cet amendement qui aggraverait la situation déjà fragile de la liberté de la presse en Egypte.
Lundi 27 janvier, la Commission des affaires législatives et constitutionnelles du Parlement égyptien a approuvé un projet de loi qui vise à allonger la liste des entités considérées comme terroristes pour y inclure désormais la presse et les médias.
Le nouvel amendement vise explicitement les journalistes. Il vient compléter la loi n°8 de 2015 qui définit les “associations, organisations ou groupes” comme des “entités terroristes”.
S’il est adopté, l’amendement viendrait alors ajouter à cette liste les “canaux de transmission audiovisuels ou papier, ainsi que les stations de radio et les médias présents sur les réseaux sociaux” , diffusés “de l'intérieur ou de l'extérieur du pays, avec pour objectif de nuire à des individus, les terroriser ou à mettre en danger leur vie, leurs libertés, leurs droits o-