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Présidentielle 2020/Boukpessi : « J’ai l’impression que le candidat Fabre est à la recherche d’incidents »

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Le premier tour de la présidentielle de 2020 aura lieu le 22 février prochain. La campagne électorale démarrée depuis le 6 février dernier se poursuit, surtout à l’intérieur du pays où l’équipe de campagne du candidat Jean-Pierre Fabre est parfois obligée de supporter le zèle démesuré des militants du parti présidentiel (UNIR), selon les informations.

« Je vous invite à faire preuve d’humilité, de sagesse et de responsabilité. Que cette campagne soit respectueuse de nos adversaires ». Voilà les premiers mots du candidat Faure Gnassingbé à l’ouverture de sa campagne électorale à Niamtougou dans la préfecture de Doufelgou. C’était le vendredi dernier.

Mais tout porte à croire que ces propos du fils de feu Général Eyadema ne sont que des belles paroles en l’air. Parce que sur le terrain, les comportements des individus qui se réclament du parti UNIR sont aussi inciviques que déplorables, selon de nombreux témoignages.

Déjà, trois (3) meetings prévus par le candidat de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) à Cinkassé, Tandjouré et Gando, ont été interdits par les autorités locales. A Bassar, tout comme à Sotouboua, ce sont des groupes d’individus qu’on dit « miliciens du régime » qui sont venus perturber les manifestations de l’ex-chef de file de l’opposition. Pour les responsables de l'ANC, tout ceci n'est qu'une manœuvre du régime pour empêcher le candidat Jean-Pierre Fabre de faire sa campagne électorale dans l'ordre et la sécurité.

« Il s'agit de quelque chose qui a été décidé et qu'on est en train de dérouler. Une machination veut troubler, empêcher le candidat de l'ANC de faire sa campagne électorale dans l'ordre et la sécurité », a déploré Isabelle Améganvie, deuxième Vice-présidente du parti.

Jean-Pierre Fabre et ses collaborateurs voient la main noire du régime derrière cette « provocation ». Et ils comptent porter plainte. « Aujourd’hui, nous avons la certitude que tout cela est organisé par la direction même de l’UNIR, puisqu’ici à Sotouboua, c’est la ville du ministre de l’Administration territoriale. Ce qui s’est passé n’aurait jamais pu se passer sans que lui-même n’ait donné son accord », a poursuivi Eric Dupuy, le Conseiller spécial de Jean-Pierre Fabre.

Mise en cause dans ces multiples incidents, Payadowa Boukpessi, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, se défend. A en croire ce cadre du régime, ce sont les responsables de l’ANC, eux-mêmes, qui se cherchent des ennuis.

« Le parti UNIR avait fait un programme d’activité au même endroit, validé par le préfet. Si Jean-Pierre Fabre avait donné son programme au préfet, le préfet aurait géré et aurait demandé au parti UNIR d’aller ailleurs ou à Jean-Pierre Fabre d’aller à un autre endroit. J’ai l’impression que le candidat Fabre est à la recherche d’incidents, parce qu’il sait très bien que, pour animer un meeting pendant la campagne, il faut prévenir le préfet », s’est-il dédouané au micro de nos confrères de RFI.

Godfrey Akpa-










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