En décembre 2019, les prisons togolaises avaient un taux d’occupation de 186%. 63% des détenus étaient en détention préventive. C'est ce qui découle d'un constat de l'ONG Amnesty International.
Faire de la liberté la règle et de la détention l’exception, c’est à quoi l’Amnesty International invite le prochain président togolais.
« Le surpeuplement des prisons et le recours quasiment systématique aux détentions préventives est inquiétants. En décembre 2019, les prisons togolaises avaient un taux d’occupation de 186%, selon les chiffres officiels. 63% des détenus étaient en détention préventive », écrit l’ONG dans un communiqué rendu public ce mardi.
Amnesty International appelle donc les candidats à s’engager et à s’assurer de la liberté à la règle et de la détention l’exception, afin de désengorger les prisons. Il les invite également à prendre des mesures pour améliorer les conditions de détention au Togo.
Par ailleurs, L’ONG convie également le prochain président à s’engager à garantir l’indépendance de la justice.
Yvette G. (Stagiaire)-
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