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Show biz / people
Togo

Mr-angel et Thonny Djoumedo, deux jeunes qui font tourner le studio Gold Angel music

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Créé en 2018, le studio d’enregistrement Gold Angel Music (GAM) est en train de faire son trou lentement mais sûrement dans un contexte concurrentiel féroce dans la capitale togolaise.

Lorsque Mr-angel, artiste et ingénieur de son et Thonny Djoumedo, manager ont décidé de mettre sur pied ce studio d’enregistrement sis à côté de l’Ecole primaire publique (EPP) d’Attiégou à Lomé, ils ne pensaient pas que la mayonnaise allait prendre aussi vite. D’autant que dans la capitale, presque chaque quartier en compterait un, ironise-t-on. Mais deux ans plus tard, les premiers fruits de leur détermination sont visibles, palpables.

« Au départ, notre idée était d’aider les artistes amateurs. C’est vrai qu’il existe beaucoup de studios d’enregistrement dans le pays particulièrement à Lomé, mais nous avons voulu apporter notre savoir-faire, nos touches particulières », se rappelle l’artiste Mister Angel.

« Sur le plan personnel, en tant qu’artiste, il me permet de sauvegarder mes inspirations et de les travailler et retravailler un peu plus tard », enchaîne-t-il dans la foulée, en donnant l’impression d’être fier du chemin parcours, des défis relevés et des obstacles encore à franchir.

Sur la liste de ceux qui sont déjà passés chez eux figure notamment Prince Mo. Preuve que dans l’ombre il y a quelque de chose de bien, de grand qui s’y construit à l’abri des regards.

Gold Angel Music n’a pas néanmoins les moyens de ses ambitions. Du moins pour le moment. Cette structure musicale connaîtra une autre vie lorsque ses prometteurs auront fini d’acquérir tous les matériels de dernière génération, assurent-ils humblement.

L’auteur des titres « Poulé Pointu », « Ola foutouwogbalo » et « Okéti » souligne qu’aujourd’hui l’un des problèmes majeurs du show biz togolais est le manque de promotion, avant de conseiller les artistes de maîtriser au moins un instrument pour faciliter les choses dans leur carrière.

« Beaucoup sortent de sons, mais qui restent chez eux à la maison parce qu’ils n’ont pas les moyens pour se donner de la visibilité. S’ajoute à cela le manque d’une maison de réalisation de clip vidéo professionnel », insiste Thonny Djoumedo.

Tous les deux visent haut et loin. Avec l’objectif de faire partie des meilleurs studios de la place dans les cinq prochaines années.

A.H.-










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