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Mgr Philippe Fanoko Kpodzro et Agbéyomé Messan Kodjo apportent un démenti formel aux propos du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame, les accusant d’avoir refusé la protection de l’État par le biais des éléments de la Force Sécurité Election présidentielle (FOSEP 2020).
Agbéyomé Messan Kodjo et Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, dans un communiqué en date du samedi 16 février 2020, jour même de la déclaration du ministre Yark, se disent « surpris par ces propos mensongers de Yark Damehame, tenus en public et qui n’ont rien à avoir avec la vérité ».
Ils précisent qu’à aucun moment, ils n’ont été « contacté pour un quelconque déploiement de forces de l’ordre pour assumer leur sécurité en cette période électorale comme le prétend le ministre ».
« Ils maintiennent leur déclaration quant au plan d’atteinte à leur intégrité physique et en appellent par la même occasion l’opinion nationale et internationale. Agbéyomé Kodjo exige donc que les dispositions légales quant à sa sécurité soient respectées. Ils mettent en garde contre toute forme de machination pouvant mettre en péril la sécurité d’un candidat à la présidentielle du 22 février », indique le communiqué.
S'agissant de la misère faite à l'équipe de campagne de Jean-Pierre Fabre depuis le début de cette opération, Mgr Kpodzro et Agbéyomé se disent indignés par ces comportements d'un autre siècle.
« Agbéyomé Kodjo et Mgr Kpodzro qui maintiennent leur programme de campagne, saisissent la même occasion pour inviter les populations togolaises à la vigilance tout au long du processus et notamment pendant le vote et le dépouillement », conclut le communiqué.
Edem A.
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