En Guinée, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a annoncé son retrait de la mission d’assistance électorale. Dans un communiqué, elle explique son retrait par des insuffisances persistantes, notamment le consensus sur le nombre d’électeurs. Quoi qu’abondamment commenté, le président de la CENI estime que le retrait de l’OIF n’a aucune incidence sur le processus électoral en cours.
« Du 10 novembre 2019 au 7 février 2020, sur demande de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo a déployé, à Conakry, une mission d’assistance de l’OIF sur l’étape de révision exceptionnelle des listes électorales. Cet appui de l’OIF, dirigé par son envoyé spécial, M. Thieman Coulibaly, ancien ministre malien des Affaires étrangères, de la Défense, et de l'Intérieur, a porté exclusivement sur les aspects opérationnels et informatiques, sous forme de conseils, de formation et d’appui à la réalisation des activités visant la bonne tenue des élections. Le mandat de la mission technique de l’OIF ne consistait nullement en une quelconque validation ou invalidation du fichier électoral guinéen.