La présidentielle du 22 février 2020 avait des airs de déjà-vu. On a pris les mêmes et on a recommencé: le dictateur et ses figurants indispensables à sa caution démocratique. Chacun des complices a joué son rôle en offrant un énorme cirque pour distraire le brave peuple, le cœur bourré d'espoir de se débarrasser d'une dictature immonde et archaïque. Comme il fallait s'y attendre, ce fut un coup d'épée dans l'eau. La machine infernale à fraudes a fonctionné à plein régime en s'offrant un score à la soviétique en sciant les jambes des électeurs volés.
LE HOLD UP PERMANENT DU CLAN GNASSINGBÉ
Le Togo est un pays qui tourne en rond en faisant du surplace à cause d'une dictature cinquantenaire. Le régime militaire vient encore une fois d'effectuer une simple formalité avec une élection présidentielle frauduleuse, une de plus. Encouragée en cela par une opposition officielle qui s'est inscrite sur le mode de l'accompagnement et non de la rupture, contrairement aux vœux du peuple togolais. Ce nouveau mandat frauduleux est la perspective de grands malheurs pour les Togolais. Les violations massives des droits humains et la culture de l'impunité ont devant elles un boulevard. Le dictateur a devant lui un mandat à vie. Plus que jamais, la Constitution est un chiffon de papier que l'on tripatouillera à volonté. Dans ce pauvre pays, toutes les élections sont de-