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La menace de Covid-19 au Togo ne laisse indifférent aucun acteur de la vie sociopolitique du pays. Intervenant mardi dans l’émission « Audi-Actu » sur les ondes de la radio Victoire FM, Antoine Folly de l’Union des démocrates socialistes du Togo (UDS-Togo) demande au gouvernement de communiquer davantage sur les mesures prises pour endiguer le mal.
« Nous sommes dans un contexte où il faut vraiment prendre conscience de la gravité de la situation. Je serai le dernier à condamner les mesures prises par le gouvernement togolais, mais je dirais que ce sont des mesures à minima. Il y a même certaines incompréhensions. A titre personnel, j’aurai aimé qu’on aille plus loin, qu’on communique davantage sur ces mesures prises. La seule chose que je reproche à nos dirigeants, c’est cette espèce de distance qu’elles mettent vis-à-vis des populations », a indiqué Antoine Folly.
Et de poursuivre : « Regardez dans tous les pays, les chefs d’Etat interviennent, ils montent au créneau, les ministres interviennent et rassurent les populations. Mais ici, ce n’est pas le cas. Vous savez dans ces genres de situation, l’aspect physique est important, mais l’aspect psychologique des populations est encore plus important ».
Le responsable de la C14 regrette le silence de Faure Gnassingbé depuis le déclenchement de cette maladie au Togo. Il l’invite à parler de vive voix au peuple togolais au lieu de pondre des communiqués ou poster des tweets.
« Dans cette situation, les Togolais ont besoin d’être rassurés, les Togolais ont besoin de savoir qu’ils ont des dirigeants qui se préoccupent d’eux. Il y a combien de Togolais qui lisent les communiqués ? Il y a combien de Togolais qui vont sur internet ou qui ont accès au Twitter ? Par contre, il y a beaucoup de Togolais qui regardent la télévision. La situation est suffisamment grave pour que le chef de l’Etat s’adresse aux Togolais et les rassure », a-t-il martelé.
Pour le Délégué national de l’UDS-Togo, le gouvernement devrait également inviter les acteurs politiques et d’autres composantes de la société civile pour une concertation afin de les impliquer dans cette lutte contre Covid-19.-
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