⦁ Sept sur 15 activistes interpellés sous mandat de dépôt ⦁ Les risques liés au COVID-19 instrumentalisés pour restreindre l’espace civique ⦁ Il faut ouvrir une enquête indépendante sur les circonstances de la mort de trois personnes
Plusieurs organisations de la société civile ont exprimé aujourd’hui leur préoccupation concernant l’interpellation d’au moins 15 de leurs membres au Niger ainsi que la mise en détention et l’ouverture de poursuites judiciaires à l’encontre de sept d’entre eux.
Ces événements se déroulent dans le cadre d’un climat de plus en plus délétère pour la société civile au Niger où plusieurs graves atteintes aux libertés fondamentales ont été enregistrées au cours des dernières semaines.
Le 13 mars, un communiqué du conseil des ministres concernant des mesures prises pour lutter contre la propagation du COVID-19 a été rendu public, interdisant tout rassemblement d’au moins 1000 personnes.
Les forces de l’ordre ont par ailleurs utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser le rassemblement. Selon de nombr-