« Existe-t-il pour l’homme un bien plus précieux que la Santé ? » (Socrate). Quand on a de la vision pour son pays, quand on l’aime véritablement, on n’a pas besoin de passer de longues années au pouvoir pour imprimer la marque de développement au pays. Quand un jour on sera appelé à partir, que les compatriotes puissent dire : « ceci fut son œuvre. » Contrairement à ce que pensent certains, les hommes sont mortels, ils vont passer, mais le pouvoir reste. Les Togolais n’avaient pas imaginé que Gnassingbé Eyadema était mortel, mais il est passé.
Aujourd’hui, après 53 ans de règne sans partage de la famille Gnassingbé, on ne peut mettre aucune réalisation sur le compte du père et du fils. Ils n’ont strictement rien laissé à la postérité si ce n’est un pays pillé et dépouillé de ses richesses, un pays profondément divisé par leur politique politicienne.
Si le père peut bénéficier d’une circonstance atténuante pour avoir eu comme seule compétence le métier des armes et avoir servi comme cordon bleu dans la guerre d’Indochine, on ne peut pas dire la même chose du fils qu’on dit avoir suivi de grands préceptes dans de prestigieuses universités occidentales. Il aurait donc a priori toutes les compétences et qualités requises pour développer le Togo, construire un pays moderne et démocratique qui susciterait envie dans la région ouest-africaine.