La libération des 1048 détenus par Faure Gnassingbé suscite des commentaires chez les défenseurs des droits de l'homme. Au Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT), l’on salue cette mesure, mais insiste surtout sur la fermeture de la prison civile de Lomé, telle que recommandée par l’ONU.
« C’est avec enthousiasme que nous avons appris la mesure qui a été prise par le chef de l’Etat en libérant plus de 1000 détenus. Au CACIT, nous sommes enthousiasmés, vous n’êtes sans savoir que nous avions récemment sorti un communiqué pour demander au chef de l’Etat d’intervenir face à cette pandémie qui fait rage dans le pays pour qu’il puisse vraiment réconforter les citoyens. Dans le même communiqué nous avions demandé que des mesures soient prises pour assurer la sécurité sanitaire de nos frères qui sont en prisons. Plus de 1000 détenus ont été libérés, nous ne pouvons qu’être fiers », a indiqué Me Claude Amégan, président du CACIT.
Et d’ajouter : « Nous aurions souhaité que de telles mesures de libération soient prises régulièrement puisqu’en réalité il y a des gens en détention aujourd’hui qui ne-