Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est dit alarmé par « l’insécurité croissante au Burkina Faso » où les violences forcent chaque jour des milliers de personnes à fuir leur foyer.
Selon le HCR, l’insécurité affecte désormais l’ensemble des 13 régions du Burkina Faso. « La semaine dernière, au moins 32 personnes ont été tuées au cours d’une série d’attaques et des dizaines d’autres ont été blessées », a déclaré vendredi le porte-parole de l’agence onusienne, Babar Baloch, lors d’un point de presse.
Alors que les violences frappent désormais l’ensemble de la région du Sahel, le Burkina Faso est le théâtre de déplacements massifs de population : plus de 838.000 personnes depuis janvier 2019. Un chiffre qui ne cesse d’augmenter jour après jour. L’arrivée au Burkina Faso de la pandémie de Covid-19 ajoute un nouvel élément d’insécurité à la crise que connaît le pays.
Les attaques commises au Burkina Faso n’épargnent pas les 25.000 réfugiés maliens qui vivaient dans des camps isolés et-