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Le député Agbéyomé Kodjo n’est pas encore sorti d’affaire. Le candidat de la dynamique Kpodzro est de nouveau convoqué devant le Service central de recherche et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie nationale.
Les ennuis judiciaires ne font que commencer pour celui qui s’autoproclame « président démocratiquement élu » à l’issue de la présidentielle du 22 février 2020. L’homme est accusé par l’Etat de troubles aggravés à l’ordre public, de diffusions de fausses nouvelles, de dénonciation calomnieuse et d’atteinte à la sureté de l’Etat.
Le 1er avril dernier, lors de sa première convocation, l’opposant était souffrant. Il s’est fait représenter par ses avocats. Ce jeudi 09 avril 2020 à 09h, l’ancien Premier ministre sera devant le Service central de recherche et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie pour être écouté.
Notons que lors de la présidentielle du 22 février dernier, le candidat Agbéyomé est arrivé en deuxième position avec 19,46% de suffrages exprimés contre 70,78% pour Faure Gnassingbé.
Le président du Mouvement Patriotique pour le Démocratie et le Développement (MPDD) conteste ces chiffres de la Cour Constitutionnelle et dénonce un hold-up électoral. Il s’est auto-proclamé « président démocratiquement élu de la République togolaise ».
Pour calmer ses ardeurs, le régime de Faure Gnassingbé a brandi son appareil judiciaire et retenu de lourdes charges contre lui.
Le 16 mars dernier, l’Assemblée nationale, sur demande du procureur de la République, a procédé à la levée de son immunité parlementaire afin qu’il puisse se défendre devant la justice, selon les termes de la présidente de cette institution, Mme Yawa Tsegan.
Godfrey A.-
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