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Je viens d’être informé de la mort de Edem Edouard KODJO que le monde entier connaît pour son oeuvre de paix, pour son engagement pour son pays, pour son engagement pour le continent africain, pour son rôle éminent dans l’économie mondiale.
J’ai connu Edem Kodjo en octobre 1957, l’année de mon admission en classe de 6e au Collège Saint Joseph de Lomé, l’année de son départ en classe de terminale au Lycée Bonnecarrère: le collège Saint Joseph ne scolarisent alors que jusqu’en classe de 1ère…
Je ne l’ai pas rencontré en France au cours de nos études supérieures: il avait déjà terminé Sciences Po et l’ENA quand j’arrivais en classe de mathématiques supérieures au lycée Kérichen de Brest…
Mais au cours de mes études, j’ai beaucoup entendu parler de lui, surtout lorsqu’il effectuait son stage ENA en préfecture de Loire atlantique à Nantes: il y a laissé un souvenir impérissable de sérieux, de compétence, d’humanité…
Revenu au pays, il a tenté tout ce qu’il a pu pour installer chez nous la démocratie sur le modèle français qu’il connaissait au bout des doigts. Hélas ! les forces réactionnaires et l’inculture générale des dirigeants d’alors ne lui ont laissé aucune chance.
Il sera mort sans y être arrivé…
Repos éternel à toi, sage guerrier.
Admiration et respect.-
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