Le remplacement du Lieutenant-colonel Okpaoul par le Colonel Amana à la tête de la force spéciale mixte anti-pandémie n’enchante pas les responsables du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT). Ils demandent plutôt un réaménagement total de cette fameuse force anti-covid-19.
Cette requête du CACIT fait suite aux nombreux cas de violation des droits l’homme, notamment le droit à l’intégrité physique et le plus grave encore le droit à la vie, enregistrés lors du couvre-feu instauré par le gouvernement togolais.
« Les éléments de la force spéciale mixte anti-pandémie, tout en respectant leur hiérarchie, doivent aussi respecter les droits de l’homme et remplir leur mission dans le respect des règles relatives à la police administrative », a souligné le CACIT.
Afin d’éviter des nouveaux actes de violence, les responsables du CACIT exigent que cette force spéciale mixte anti-pandémie ne soit composée que des éléments de la police et de la gendarmerie, à l’instar de la force sécurité élection présidentielle.
Le président du CACIT, Me Claude Amégan et ses collaborateurs appe-