Avec la prestation de serment de Faure Gnassingbé le 03 mai dernier, la séquence politico-institutionnelle des élections est désormais derrière-nous. En dépit des soubresauts que peuvent tenter d’initier les spécialistes des combats d’arrière-garde et de la guérilla politique virtuelle.
Même si cela n’induit pas que la vie politique dans les prochains mois ne devrait pas être animée ou encore que les oppositions sont réduites au silence, il importe que le pays retrouve un brin de normalité. Ou essaie tout de même, dans un contexte de pandémie mondiale.
En effet, cela fait plusieurs mois déjà que le COVID-19 a commencé sa course folle à travers la planète, semant désolation partout et impactant l’activité économique. Si le Togo, à l’instar de la quasi-totalité des pays du continent semble pour l’heure relativement épargné par le niveau du décompte macabre, les autorités publiques ont l’impérieux devoir d’anticiper le coup d’après.
Car, au sortir de cette crise sanitaire, le risque d’une crise économique est bien réel, avec son corollaire d’implosion sociale. La plupart des entreprises,-