L’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO), n’est visiblement pas d’accord avec les autorités togolaises, relativement à la gestion de l’enquête judiciaire ouverte afin de faire la lumière autour de l’assassinat du Lieutenant-Colonel Bitala, ancien chef du 1er Bataillon d'Intervention Rapide (1er BIR). Dans un communiqué en date du 09 mai, l’organisation a condamné avec rigueur, le comportement du ministère de la défense et récuse, la commission d'enquête judiciaire en charge du dossier.
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Communiqué de l'ASVITTO relatif à l'arrêté N° 20-00111/MDAC/CAB/20 portant nomination d'un chef de corps au 1er Bataillon d'Intervention Rapide (1er BIR) et à l'installation en catimini d'une commission d'enquête judiciaire.
L'ASVITTO met en garde contre toute tentative de faire disparaitre les traces et récuse la commission d'enquête judiciaire composée d'officiers supérieurs qui serait mise sur pied par le Chef de l'Etat.
Depuis l'annonce de l'assassinat du Lt-colonel Madjoulba Bitala, il n'y a eu aucune annonce officielle des autorités militaires ni du gouvernement. Et pourtant, le défunt officier supérieur était à la tête d'un corps d'élite qu'est le 1er Bataillon d'Intervention Rapide (1er BIR). Sans annonce officielle de la disparition de ce commandant de garnison, on assiste curieusement à la no-