Nous pouvons être sûrs que tout en se mettant au déconfinement, sans être sûrs des mesures qu’ils mettent en place, les pays occidentaux travaillent à ce qu’il faudrait faire lorsque la crise sera derrière nous. Les hommes politiques essaient d’affiner leurs stratégies et pour cela les experts sont au travail : économistes et autres scientifiques essaient de réaliser des études prospectives, de modéliser ce que pourrait être l’avenir.
Et bien évidemment, sachant qu’à notre époque les différentes parties du monde sont interdépendantes, ils ne travaillent pas seulement sur leur propre avenir mais sur l’avenir du monde, et par conséquent de l’Afrique. Ainsi, ils doivent être en train de revoir une certaine répartition des tâches qui prévalait avant le COVID-19. On peut en donner un exemple très simple.
Lorsqu’on s’est rendu compte que dans le monde entier on aurait besoin de masques en énormes quantités, les Européens ont regretté d’avoir exporté la fabrication de ces masques vers les pays du Tiers Monde afin de les produire à moindre coût. Ils ont été obligés de se mettre à en fabriquer chez eux mais lorsqu’on dit qu’en moyenne un masque coûte 1 à 3 euros aux citoyens, c’est cher payé !