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Politique
Togo

Me François Boko rend hommage à l'officier qui a refusé de tuer Koffigoh

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Le Commandant Kanakatom, ce nom rappelle sûrement quelque chose à certains. On était au début des années 90. C'était lui qui avait été missionné pour arrêter et assassiner le Premier ministre de la Transition à l'époque, Joseph Kokou Koffigoh. Mais il avait refusé d'accomplir cette mission qu'il avait trouvée inhumaine.

Ce refus a valu au Commandant (un Losso) un exile de presque 25 ans au Ghana voisin. Revenu au pays il y a 5 ans, cet officier a vécu dans une maison de fortune dans un quartier populaire à Lomé jusqu'à sa mort la semaine passée. Il a fini sa vie dans la misère, sans l'aide de personne, pas même de ceux à qui il avait sauvé la vie il y a quelques années.

"Je salue la mémoire du Commandant Kanakatom décédé la semaine passée. Saint-cyrien, mu par l'éthique du métier des armes, il avait refusé, en novembre 1991, d'aller arrêter et assassiner le Premier ministre de la Transition, Joseph Kokou Koffigoh, comme lui avait ordonné sa hiérarchie. Paix à son âme", a indiqué Me François Boko dans un tweet.

Après avoir adressé des "pensées affectueuses à son épouse et à ses enfants", l'ancien ministre de l'Interieur a présenté ses "condoléances à l'amicale des officiers de Doufelgou et à la grande famille saint-cyrienne de France et du Togo".

"Leur attitude, leur sacrifice plein d'éthique doit inspirer et servir de modèle et d'exemple à nos jeunes officiers qui embrassent le noble métier des armes. Gardez-vous, au nom du principe de la baïonnette intelligente d'exécuter un ordre manifestement illégal", a lancé Me Boko aux jeunes officiers togolais.
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