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AGBOVI Yao: « Ce que nous attendons des fondateurs c’est qu’ils paient les salaires comme il le faut »

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Le président du Syndicat National des Enseignants des Écoles et Instituts Privés au Togo (SYNEP-Togo), AGBOVI Yao Telegnon, dénonce une fois encore le comportement laxiste des fondateurs des écoles privés. Ces derniers refusent de venir en aide à leurs employés, sans salaire depuis la fermeture des établissements scolaires sur le territoire national en raison du Covid-19.

Intervenant sur la question, cet enseignant du privé n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer « l’insouciance notoire » de leurs employeurs vis-à-vis de leur situation. « Nos employeurs directs avancent l’idée qu’ils ne sont pas rentrés dans la totalité des écolages pour pouvoir payer les salaires aux enseignants du secteur privé », a-t-il fustigé.

A l’en croire, la plupart des écoles privées au Togo ont pu encaisser les frais de scolarité avant la fermeture des écoles. « A l’heure où je vous parle, près de 85 à 90% des écolages ont été payés et d’autres écoles ont encaissé la totalité. Mais ces fondateurs refusent en ce moment d’honorer leur engagement vis-à-vis des enseignants », a-t-il déploré.

Ce syndiqué a d’ailleurs souligné que nombreux sont ses collègues qui ne sont pas rentrés en possession de leur salaire depuis janvier. Pour dire que les problèmes diffèrent d’un établissement à un autre.

Par conséquent, M. AGBOVI craint que cette situation n’ait des répercussions sur la reprise des classes. « Je partage largement le cri d’alarme des collègues et je vous assure qu’une vingtaine d’enseignants sont déjà éjectés de leurs chambres pour faute de paiement de loyers et certains ont dû vendre certaines de leurs biens pour pouvoir survivre », a-t-il confié.

Le président du SYNEP-Togo lance donc un appel à l’endroit des autorités togolaises, des organisations de la société civile, et « aux bonnes volontés de ce pays qui peuvent discuter avec les autorités pour que nous ayons gain de cause ».

« Ce que nous attendons des fondateurs c’est qu’ils paient les salaires comme il le faut », a rappelé AGBOVI Yao.

N. K
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