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Togo

Décès du Col. Bitala Madjoulba: USYMAT appelle au calme à Doufelgou.

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L’Union Syndicale des Magistrats du Togo (USYMAT) a réagi à propos des protestations violentes au Tribunal de Niamtougou, suites au décès scandaleux du Colonel Bitala Madjoulba.

Dans une déclaration signée par Adamou Beketi, président de l'USYMAT, et avocat général près la Cour suprême du Togo, rendue publique ce samedi 16 mai, et dont une copie est parvenue à notre rédaction, cette fédération a exprimé sa profonde indignation contre les dégâts matériels et des blessés que les manifestations du 11 mai 2020 au Tribunal de la première instance de troisième classe de Niamtougou ont engendré.

« Face à cette situation qui semble constituer entre autre, la mise à exécution des menaces d'attaques proférées contre les magistrats et diffusées sur les réseaux sociaux au lendemain de la proclamation définitive des résultats des élections présidentielles, l'Union Syndicale des Magistrats du Togo (USYMAT) exprime sa profonde indignation contre ces actes de vandalisme et de violence qu'elle condamne fermement. Elle exprime son soutien au président du Tribunal de Niamtougou et souhaite un bon rétablissement aux blessés » a déclaré USYMAT.

Cette association des magistrats a interpellé le gouvernement sur " l'impérieux devoir de l'Etat découlant des dispositions de l'article 2-5 du statut universel du juge du 17 novembre 1999, de prendre des mesures pour assurer la sécurité physique des magistrats" et leurs proches, ainsi que des palais de justice.

Pour finir, la coalition fait appel au calme et invite les populations à passer par voies légales pour toute sorte de réclamation sur ce sujet.
« L'USYMAT tient également à rappeler que le droit de manifester est un droit fondamental qui doit s'exercer de façon pacifique dans le strict respect des personnes et des biens publics et privés. Elle appelle en conséquence les populations au calme et invite toute personne physique ou morale, qui se sentirait directement ou indirectement lésée par le décès du Colonel, au lieu d'user des voies de fait ou de s'attaquer aux innocents citoyens, à saisir régulièrement les juridictions répressives compétentes, selon les prescriptions du code de procédure pénale, afin de permettre à celles-ci de situer les responsabilités. » Conseillèrent les magistrats.

L'ancien commandant du 1er BIR, Bitala Madjoulba a été retrouvé mort dans son bureau le 04 mai avec une plaie béante au cou. Une enquête est en cours, alors que les habitants de son village natal réclament la dépouille mortelle et la vérité-










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