Il faut que justice soit rendue pour les 55 personnes tuées au Kongo Central et à Kinshasa
La police de la République démocratique du Congo a eu recours à plusieurs reprises à une force létale excessive contre un mouvement religieux séparatiste en avril 2020, tuant au moins 55 personnes et en blessant de nombreuses autres. La répression par le gouvernement du mouvement Bundu dia Kongo (BDK) a eu lieu du 13 au 24 avril dans plusieurs villes de la province occidentale du Kongo Central, ainsi que dans la capitale du pays, Kinshasa.
C’est un appel du chef spirituel du BDK, Zacharie Badiengila, communément appelé Ne Muanda Nsemi – « l’esprit créateur » en kikongo, la langue de l’ethnie Kongo – lancé à ses partisans pour qu’ils « chassent » de la province les personnes n’appartenant pas à cette ethnie, majoritaire au Kongo Central, qui a provoqué la réaction du gouvernement. Une opération policière e-