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Méditerranée: l’ONU demande le débarquement de 160 migrants bloqués sur les navires du Capitaine Morgan

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L’ONU a encouragé jeudi les pays européens à trouver un accord sur la relocalisation des réfugiés afin de débarquer 160 migrants bloqués en Méditerranée depuis deux semaines. Le HCR et l'OIM « appellent Malte et les autres Etats européens à intensifier leurs efforts pour permettre à quelque 160 réfugiés et migrants secourus, actuellement en mer à bord de deux navires du Captain Morgan, d’être mis en sécurité sur le terre ».

Dans un communiqué, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) soulignent qu’un groupe distinct de 21 personnes a déjà débarqué à Malte il y a quelques jours.

Mais les 160 migrants se trouvent depuis deux semaines sur ces deux navires, soit la période recommandée de quarantaine pour détecter les personnes contaminées par le nouveau coronavirus.

« Il est inacceptable de laisser des personnes en mer plus longtemps que nécessaire, surtout dans des conditions difficiles et inadaptées », ont dénoncé les deux agences onusiennes. 

Pour le HCR et l’OIM, les quarantaines obligatoires et limitées dans le temps, le dépistage médical et l’éloignement physique doivent être appliquées sans discrimination.

Selon l’ONU, les États doivent continuer à débarquer les personnes secourues en mer et leur garantir l’accès à l’asile et à l’aide humanitaire.
17 requérants d’asile relocalisés de Malte vers la France

De façon générale, le HCR et l’OIM s’inquiètent des informations selon lesquelles des États ignorent ou retardent les réponses aux appels de détresse, surtout dans un contexte de forte baisse des capacités de recherche et de sauvetage des États et des ONG.

Or selon l’ONU, les États doivent faire tout leur possible pour secourir rapidement les personnes en détresse, car un retard, même de quelques minutes, pourrait faire la différence entre la vie et la mort. 

« Les capacités d’accueil de certains pays méditerranéens sont mises sous tension supplémentaire par les mesures sanitaires nécessaires déployées à cause de la Covid-19. Reconnaissant cette importante difficulté, nous avons proposé notre soutien pour permettre de traiter rapidement et efficacement de nouvelles arrivées », ont fait valoir les deux agences onusiennes.

Pour l’ONU, il est donc urgent de mettre en place un système clairement défini de relocalisation pour « sortir d’un cycle perpétuel de négociations et d’arrangements ad-hoc qui met en danger les vies et la santé des personnes.

Les deux agences onusiennes se félicitent d’ailleurs de la relocalisation mercredi de 17 personnes de Malte vers la France qui « montre que la solidarité en période de Covid-19 est possible, avec toutes les précautions et mesures nécessaires pour assurer la prévention d’une nouvelle propagation du virus ».

Par ailleurs, le HCR et l’OIM notent que les personnes sauvées en mer ne doivent pas être renvoyées en Libye. La misère et les risques pour la vie que représentent l’intensification du conflit, les détentions arbitraires et les violations généralisées des droits humains font que ce pays ne peut être considéré comme un lieu sûr.

« L’implication directe ou indirecte de l’État, par le biais de bateaux commerciaux, pour le retour en Libye des migrants et des réfugiés secourus peut constituer une violation du droit international », ont prévenu les deux agences onusiennes.-

L'AUTEUR
ONU









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