Malgré quelques dérives signalées, la presse togolaise fait un excellent « boulot ». Mêmes les décideurs du pays le reconnaissent. Dans une vidéo faite par la section togolaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF-Togo) à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de Presse (JILP) célébrée le 3 mai dernier, on y voit des présidents d’institutions, des ministres, des maires, des spécialistes médias et des acteurs politiques dire, sans ambages, ce qu’ils pensent de la presse togolaise.
« Il faut qu’elle soit celle qui appuie sur le levier d’équilibre, qui apporte l’éveil et la capacité d’analyser. C’est une culture permanente, on gagne de petits espaces. Parfois, elle a des avancées mais aussi malheureusement des reculs, mais ce qu’il faut retenir, c’est la volonté de toujours progresser », a lancé d’entrée de jeu, Mme le maire Florence Kouigan.
Et d’ajouter : « La presse est le ferment de tout cet édifice qu’on essaie de construire. Si le ferment n’est pas bon, la pâte ne lève pas et la qualité du pain s’en ressent. On ne se perfectionne qu’en s’informant et qu’en se formant. C’est d’abord une démarche volontaire ».
Pour le ministre en charge de la Communication, Foli Bazi Katari, la presse est le 4em pouvoir et il faut lui accorder une place d’une importance capitale.