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Togo - Cris de détresse des sinistrés de l’incendie de Katanga

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Les sinistrés de l’incendie survenu en janvier dernier à Katanga dans le Golfe 6, ne sont pas encore sortis de l’auberge. 5 mois après le drame, ils en appellent au gouvernement. Ils craignent le pire, surtout en ce début de saison pluvieuse.

La situation n’est du tout rose pour les victimes de l’incendie ayant ravagé une bonne partie du quartier Katanga dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 janvier 2020. Actuellement, ces sinistrés sont livrés à eux-mêmes et ne savent plus à quel saint se vouer.

Logés dans l’enceinte de l’Ecole Primaire Publique (EEP) de Katanga, ils estiment qu’ils sont exposés aux caprices de la nature, surtout en cette période des pluies. Ils ne demandent pas la lune, juste de quoi louer une chambre pour se mettre à l’abri des intempéries.

« Nos conditions sont très désagréables ici. Katanga est un bidonville que tout le monde connait. Depuis que le drame est survenu, les autorités sont seulement venues nous donner des nourritures, alors que nous, nous demandons où habiter. Maintenant on va manger, mais où on va se coucher ? », se demande un des sinistrés hier vendredi au micro de nos confrères de Nana FM.

A en croire ce dernier, après leur installation à EEP Katanga, les autorités leur avaient rendu visite. Et au cours de cette visite, elles leur avaient promis une place à Agoè-Logopé. « Mais certains d’entre nous ont refusé cette proposition. Puisqu’ils estiment qu’ils ne peuvent pas quitter Agoè-Logopé et venir ici à Katanga pour exercer leurs activités de pêcheurs. Ils disaient que le trajet est trop long pour eux », raconte l’interlocuteur.

Selon lui, depuis que les autorités sont reparties, suite au rejet de leur proposition par certains des sinistrés, elles ne sont plus revenues. Elles ne donnent plus de nouvelles. Pour ces sinistrés qui ne décolèrent pas, ce n’est parce que quelques personnes ont refusé d’aller vivre à Agoè-Logopé que tout le reste du groupe doit être pénalisé.

« Deux ou trois personnes ne peuvent pas décider à la place d’un peuple, nous sommes nombreux là-bas à Katanga, si deux personnes ne veulent pas aller rester à Agoè-Logopé, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Il y a plusieurs personnes qui veulent aller à Agoè-Logopé. Nous ne sommes pas tous des pêcheurs, on peut faire nos commerces à Agoè-Logopé là-bas, si le gouvernement voit que nous ne pouvons plus aller vivre à Agoè-Logopé, il peut nous donner une somme conséquente pour nous aider à aller chercher un endroit propice pour y habiter. A louer au moins une chambre », ajoute un autre sinistré.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les conditions de vie de ces sinistrés sont tout sauf enviables. Ils sont laissés sur le carreau même en cette période de crise sanitaire liée au coronavirus. « Même quand la Covid-19 est arrivée, personne ne nous est venue au secours », confient-ils.

Ils demandent au gouvernement de leur venir en aide pour éviter le pire dans les jours qui viennent.

Godfrey Akpa-










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