Le monde entier célèbre aujourd’hui 26 juin 2020, la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture. Au Togo, la tradition est respectée. Dans une déclaration rendue publique à l’occasion de cette journée, les responsables de l’Association des Victimes de Tortures au Togo (ASVITTO) ont dressé un tableau sombre sur le respect des droits de l’homme au pays de Faure Gnassingbé. L’accent a été surtout mis sur les cas des tortures. Ils dénoncent l’inefficacité des institutions nationales d'arbitrage ou de contrôle de l'action gouvernementale par rapport au respect des normes de protection des droits de l'homme. Bonne lecture !
DECLARATION DE PRESSE DE L'ASSOCIATION DES VICTIMES DE TORTURES AU TOGO (ASVITTO) A L'OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE SOUTIEN AUX VICTIMES DE LA TORTURE.
I- ETAT DES LIEUX PAR RAPPORT AU RESPECT DE LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA TORTURE ET LE PROTOCOLE SE RAPPORTANT A LA CONVENTION RATIFIES PAR LE TOGO.
La République Togolaise est partie à la convention des Nations Unies contre la torture et son protocole facultatif respectivement en 1987 et en 2010. Comme on peut le constater, il s'agit des efforts normatifs considérables et encourageants du point de vue juridique. Sur le plan institutionnel, la création de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) et le Mécanisme National de Prévention (MNP) de la torture devraient être des piliers importants dans la lutte contre la to-