Au conseil des ministres du vendredi dernier, une communication du ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement était relative à la mise en œuvre du volet construction de logements du Programme de la Renaissance Acte II.
Dans le cadre de l’amélioration du bien-être des populations nigériennes et des travailleurs en particulier, le Gouvernement a adopté un certain nombre de mesures pour concrétiser le Programme de la Renaissance Acte II, notamment son volet construction de vingt-cinq mille logements sociaux. Au nombre de ces mesures :
- le Partenariat Public Privé (PPP) avec des partenaires nationaux et internationaux ; - la création d’une banque de l’Habitat devenue opérationnelle depuis 2018 ; - la création d’un Fonds de l’Habitat logé dans ladite banque ; - la mise de terrains à la disposition des partenaires pour le compte des futurs acquéreurs ; - l’exonération des opérations de construction de logements sociaux.
Cependant, les résultats obtenus n’ont pas été à la hauteur des attentes. Ainsi, au regard de ces résultats, lors des dernières sessions du Conseil National du Travail (CNT) une recommandation consistant à mettre des parcelles viabilisées et clôturées à la disposition des travailleurs a été retenue. Un promoteur immobilier de la place a été identifié et a accepté d’accompagner l’opération en mettant à la disposition de l’Etat 15 000 parcelles sur le même site avec aménagement des voiries. Le coût de ces parcelles est à payer sur une période de 7 ans. Quant aux futurs acquéreurs, ils ne supporteront que le coût de la clôture qui sera remboursé sur une période d’un (1) an à sept (7) ans, en fonction des revenus.
La mise en œuvre de cette orientation aura pour avantages :
- la satisfaction de 15.000 de candidats aux logements sociaux, ce qui soulagera une grande couche de travailleurs ; - la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois temporaires pendant la durée de l’opération ; - la relance des activités des entreprises des BTP et autres secteurs connexes, ce qui atténuera les effets de la récession liée à la pandémie de la COVID-19.-
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