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Les hôpitaux togolais sont de véritables mouroirs. Ce n’est un mystère pour personne.
Depuis quelques jours, une vidéo amateur circule sur la toile. Vidéo dans laquelle une dame essaie de montrer l’état vétuste des matériels dans l’une des salles d’hospitalisation du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) Campus de Lomé.
Tous les lits installés dans cette salle sont en mauvais état. Les matelas mis à la disposition des malades sont crasseux. C’est à peine on reconnait la couleur sur certains.
« Même le drap que nous avons loué est de mauvaise qualité. C’est triste cette vie. En 2020, on a encore des hôpitaux comme ça au Togo. Dieu ait pitié », a lancé la dame qui a fait la vidéo.
Il faut toutefois préciser que la situation n’est pas tout aussi différente dans les autres centres de santé du pays, surtout au CHU Sylvanus Olympio où faute de lits, les malades sont obligés de coucher à même le sol. C'est également à même le sol que beaucoup de femmes accouchent dans ce grand hôpital dont dispose le pays de Faure Gnassingbé.
En 2019, le gouvernement togolais avait promis construire un hôpital de référence dénommé Saint-Pérégrin. C’était au début de l’ère PND. Les travaux ont été lancés. Mais depuis rien. Le chantier n’avance pas.
Et pourtant, le ministre Trimua en charge des Droits de l’homme avait récemment déclaré sur les ondes d’une radio de la place que le fameux hôpital sera réceptionné en juillet 2020. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on est déjà à quelques jours du délai.
Les Togolais attendent de pied ferme ce nouvel hôpital pour enfin dire adieu aux mouroirs dont ils sont habitués.
Godfrey A-
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