Trois jours de manifestations en Ethiopie, consécutives à la mort d’un célèbre chanteur oromo, ont causé la mort d’au moins une cinquantaine de personnes, a affirmé vendredi le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
« Selon le gouvernement, une cinquantaine de personnes ont été tuées, tandis que les médias ont indiqué que quelque 80 personnes étaient mortes, dont trois membres des forces de sécurité », a déclaré Rupert Colville, porte-parole du HCDH lors d’un point de presse virtuelle depuis Genève.
Selon les médias, le chanteur Hachalu Hundessa, membre de la communauté oromo a été tué par balle lundi soir à Addis Abeba, la capitale ethiopienne, pour un motif encore inconnu. Un meutre qui a profondément préoccupé le HCDH.
L’assassinat de Hundeessaa a déclenché des protestations dans tout le pays, y compris dans la capitale et dans la région d’Oromia. « Si certaines des manifestations étaient pacifiques, d’autres ont été violentes dès le début », a précisé le porte-parole du Haut-Commissariat.