Depuis plus de trois mois, les lieux de culte sont fermés au Togo pour limiter la propagation du coronavirus. Le président de la Conférence des évêques du Togo, Mgr Benoît Alowonou, explique à La Croix Africa, comment l’Église affronte ses charges pendant cette crise.
La Croix Africa : Comment les paroisses et institutions arrivent-elles à faire face à leurs charges, dans les diocèses et au niveau interdiocésain, en cette période de crise sanitaire ?
Mgr Benoît Alowonou : Depuis mars les églises sont fermées au Togo, comme ailleurs dans le monde, pour limiter la propagation du coronavirus. Les célébrations liturgiques n’ont pas cessé pour autant. Elles continuent sous d’autres formes dans les paroisses et les communautés pour la gloire de Dieu, et en général sans la présence du peuple de Dieu. Les paroisses et institutions de l’Église sont « debout » grâce à Dieu et à sa Providence.
Naturellement, la suspension des célébrations publiques a une incidence financière. En effet, les quêtes constituent une source importante pour la vie des communautés eccl-