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Togo - Meurtre de Bitala Madjoulba/Expertise balistique: Yark fait une rectification

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Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile reconnait que le Togo a sollicité la France pour une expertise balistique dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Commandant du premier Bataillon d’intervention rapide (1er BIR), mais que des armes et leurs cartouches ne sont pas convoyés dans l’hexagone comme il a été annoncé.

L’information circulait depuis avant que le dimanche 12 juillet 2020, la Radio France internationale (RFI) ne la confirme avec des détails intéressants.

« C’est un vol particulier qui a atterri le dernier week-end de juin à Paris. A son bord, des scellés que Calixte Batossie Madjoulba, l’ambassadeur du Togo en France et frère aîné de la victime, est venu remettre à la justice française. Ces scellés ? Des pistolets et des douilles saisis par les autorités togolaises à l’intérieur du camp militaire où le colonel Bitala Madjoulba, commandant du 1er bataillon d’intervention rapide (BIR), a été assassiné. Pour tenter de confondre le ou les auteurs de l’assassinat, les enquêteurs ont décidé de procéder à des expertises balistiques. Leur idée est de comparer la balle retrouvée sur le corps de la victime avec celles des armes appartenant à des militaires du camp. Environ 75 pistolets ont ainsi été saisis avec leurs cartouches. Selon une source proche de l’enquête, le juge en charge de l’affaire a alors émis des commissions rogatoires internationales à des fins d’expertises balistiques. Comme plusieurs pays africains, la France, via une demande d’entraide judiciaire, a été sollicitée pour procéder à ces expertises. Une demande rapidement acceptée par Paris », écrit l’auteur du papier notamment sur le site de la radio. Une information abondamment reprise par les médias locaux et fait l'objet de plusieurs débats dans le pays.

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, celui-là même qui préside la commission d’enquête mise en place pour faire la lumière sur les circonstances exactes de l’assassinat de cet officier supérieur des Forces armées togolaises (FAT), interrogé par un journal de la place, donne des précisions sur la demande de l'expertise balistique française.

En effet, le Général Damehame Yark confirme que « Le Togo a effectivement demandé dans le cadre de l’entraide pénale internationale, des expertises à la justice française ». Toutefois, enchaîne-t-il, « Mais la commission d’enquête n’a jamais envoyé des pistolets, mais des balles issues des tirs de comparaison et leurs étuis ». Une nuance qui, à ses yeux, est très importante à apporter à l’opinion.

Le colonel Toussaint Bitala Madjoulba, 52 ans, a été retrouvé mort avec une balle dans le cou, dans la nuit du 3 au 4 mai 2020. Presque trois mois après l’ouverture de l’enquête sur cet assassinat, elle semble ne pas avancer, plongeant davantage la famille et les proches de la victime dans l’angoisse et la désolation.

Le corps de l’ancien commandant du 1er BIR est toujours à la morgue après l’autopsie dont les résultats ne sont pas encore rendus publics. Entre-temps, plusieurs manifestations se sont déroulées à Siou, localité d’origine de l’officier supposé proche du pouvoir, pour réclamer le corps d’un des leurs. En vain. On apprendra après qu’aucune demande officielle n’aurait été adressée à qui de droit demandant la restitution de son corps.

A.H.-










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