Reporters sans frontières (RSF) condamne les méthodes d’intimidation et la répression qui s’abat sur un journaliste djiboutien arbitrairement détenu depuis trois semaines, dont le domicile vient d’être perquisitionné et le compte Facebook a fait l'objet d’une intrusion.
Un sol jonché de vêtements et d’effets personnels, un clavier d’ordinateur débranché, des armoires vidées, et l’impression d’une habitation qui vient d’être cambriolée… Les images tournées à la suite de la perquisition de la police djiboutienne dimanche 2 août au domicile du correspondant de La Voix de Djibouti (LVD), Charmarke Saïd Darar, témoignent de la violence de la répression qui s’abat sur le journaliste et sa famille. Depuis son arrestation le 15 juillet, il n’a eu accès à ni à son avocat, ni à ses proches qui l’ont revu pour la première fois depuis son arrestation, menotté, lors de la perquisition. Interrogée par RSF, la soeur du journaliste a indiqué que son frère était “faible” et qu’il n’avait pratiquement rien mangé depuis le début de sa détention. Tous les papiers d'identité du journaliste ains-