La grossesse en milieu scolaire est un phénomène récurent au Togo, et cela implique souvent les enseignants. Le dernier cas en date a eu lieu à l’Ecole Primaire Publique (EPP) Agokpo dans le canton d’Asrama, où le sieur Tcharé N’tessyhbon, directeur dudit établissement, aurait enceinté une élève de 12 ans, en classe de CM2.
A la Coalition Nationale Togolaise pour l’Education pour Tous (CNT/EPT), les voix s’élèvent et dénoncent ce phénomène qui prend de l’ampleur dans les établissements scolaires du pays. Pour la Coalition, c’est parce que les auteurs ne sont jamais punis que cette pratique perdure.
« Cet acte que vient de poser ce directeur est classé dans ce que nous appelons les violences sexuelles. Ils utilisent la pauvreté des enfants issus des familles vulnérables en leur offrant des cadeaux de tout genre. Maintenant si cet enseignant est allé jusque-là, c’est parce que ces acteurs de l’éducation qui commettent ces actes jouissent d’une impunité. S’il n’y avait pas d’impunité, il n’allait pas poser cet acte », a indiqué Marcel Toyi, Coordonnateur de la Coalition, au micro de nos confrères de la radio Zéphyr.