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Côte D'Ivoire

Côte D'Ivoire - Simone Gbagba réclame le retour de son mari au bercail

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Ce mardi 11 août, l’ex-première dame a pris la parole pour défendre le retour de son mari au bercail et dénoncer la candidature d’Alassane Dramane Ouattara. Mais pas que…

En conférence de presse Simone Gbagbo, avec véhémence et dans la peau d’un «leader d’opinion », a planté d’abord le décor, soulignant que la Côte d’Ivoire traverse un moment délicat de son histoire : « l’heure est grave… l’avenir s’assombrit », a-t-il précisé.

Ensuite, la Vice-présidente du Front populaire ivoirien (FPI) a exigé que son époux soit amnistié afin qu’il puisse rentrer au bercail et prendre part au processus électoral en cours. « Je voudrais appeler le chef de l'État à prendre une loi d'amnistie pour rendre M. Laurent Gbagbo éligible. Je l'invite à lui délivrer un passeport diplomatique. Il y a droit. Et qu'il libère les prisonniers de la crise post-électorale. Et qu'il facilite le retour sécurisé des milliers d'exilés. Qu'il réinscrive sur les listes électorales M. Blé Goudé Charles et pourquoi pas M. Soro Guillaume », a-t-elle demandé.

Elle a ensuite rappelé au président sortant qu’il n’a pas le droit de briguer un troisième mandat. « La candidature de M. Alassane Ouattara n'est pas recevable. Un chef de l'État ne peut pas se dire et se dédire. Surtout devant la nation. Le respect de la parole donnée doit plus que jamais être observée en politique », a insisté Simone Gbagbo, tout en tendant la main vers le pouvoir en vue des discussions pour, a-t-elle ajouté, « bâtir une Côte d’Ivoire forte, juste et apaisée ».

Dans le camp d’en face, l’heure est aux préparatifs du scrutin présidentiel de fin octobre, argumentant qu’Alassane Dramane Ouattara peut briguer un autre mandat conformément à la nouvelle Constitution.

En effet, l’Union de la jeunesse du RHDP, par exemple, a fait une sortie médiatique pour expliquer que « la première urgence, c’est donc de clore le débat sur l’anticonstitutionalité d’un possible troisième mandat du président sortant », rappelant que « la Constitution n’interdit en aucune de ses dispositions la candidature de notre candidat ».

Tilkouété Dah Sansan, le président des jeunes du parti au pouvoir fustige les opposants qui, selon lui, font « d’une mauvaise communication, d’une mauvaise compréhension et d’une mauvaise volonté de la classe politique qui refuse d’aborder sereinement l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ».

A trois mois de l’élection, la Côte d’Ivoire est en crise. C’est le moins que l’on puisse dire.

A.H.-










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