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Chaque semestre, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile rend public un rapport macabre sur les accidents de la route. Des centaines de morts occasionnés par la route scandalisent plus d’un. Mais tout porte à croire que ces bilans sont loin d'inquiéter les citoyens, d'ailleurs plus exposés au danger.
Voici un arrêt sur image qui fait réfléchir. Ces derniers jours, on remarque des policiers et gendarmes aux grands carrefours de la capitale. Ces derniers y sont postés pour rappeler aux uns et aux autres l’obligation du port des masques pour limiter la propagation de la maladie à coronavirus. Et c’est au nez et à la barbe de ces policiers que ce tricycle fait son chemin en plein cœur de la ville.
Parallèlement à cette mission liée à la crise sanitaire, ces individus indélicats devraient être arrêtés par les agents des forces de l’ordre, car ils constituent un réel danger public pour les autres usagers. « Comment peut-on charger un tricycle de cette façon en ville ? », s’est demandé un usager qui n’a pu se retenir devant le spectacle ahurissant.
A un moment donné, il faut que les citoyens eux-mêmes fassent le choix d'éviter les risques inutiles. Il ne faut pas forcément la présence de l’uniforme pour se discipliner. Surtout lorsque c’est une question de sécurité. Chacun a sa responsabilité pour limiter ces morts qu’on compte presque tous les jours sur les routes.-
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