Ne t’ayant pas trouvée à la maison quand je fus venu te voir, une force invisible me poussa aussitôt vers la forêt voisine où je me mis à crier ton nom. Soudain au détours d’un buisson, je te découvris telle Artémis un filet à la main entrain de chasser des moustiques femelles appelés anophèles. Ton corps nu, au galbe parfait était entièrement couvert de piqûres de ces insectes dangereux semant la mort et la désolation chaque année dans des millions et des millions de familles humaines. Je te prie alors par le bras et te glissai à l’oreille : « Viens ma chérie, on rentre à la maison » Tu t’agrippas à mon épaule et dès qu’on eut franchi le seuil de ta maison, comme par enchantement toutes les traces de piqûres disparurent sur ton corps et dans un bruit -