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Cette fois-ci, l’aventure de l’international togolais à l’Association sportive des employés de commerce (ASEC) d’Abidjan, un club de ligue 1 ivoirienne, est bel et bien terminée.
Komlan Agbégniandan, 29 ans, ne portera plus le maillot de l’ASEC Mimosas. Le Togolais fait partie des joueurs libérés par le club. Son entourage n’a pas compris pourquoi il se retrouve sur la liste des « indésirables » après y avoir passé trois saisons et qu’il a encore de belles choses à donner sur le terrain.
C’est donc dans une presse ivoirienne qu’on retrouve les raisons qui ont motivé cette décision présentée comme à l’amiable. En effet, il a été écrit que Roger Ouégnin, le président du Conseil d’administration et Koné Bakari Baky, le président, « ont répondu favorablement à la demande du joueur qui souhaite rejoindre sa famille vivant en Allemagne ».
« Au cours d’une récente rencontre, Roger Ouégnin lui a adressé les remerciements du club jaune et noir pour les services rendus au cours de ces trois dernières saisons et lui a donné ses bénédictions pour la suite de sa carrière et de sa vie », rapporte l’auteur de l’information. Cette version est peu crédible, mais a la portée de montrer que les deux parties se séparent en bons termes.
Les relations entre l’international togolais et ce club phare de la Côte d’Ivoire n’ont pas toujours été un fleuve tranquille. A l’issue de la saison 2017-2018, au cours de laquelle, celui que certaines appellent affectueusement Platini, après avoir mis tout le monde d’accord sur ses qualités offensives, a décidé de partir unilatéralement. Il fait ses valises et quitte sans l’accord préalable de son employeur alors qu’il est toujours sous contrat. La Direction du club ne veut pas se laisser faire, active ses réseaux et finalement, Komlan Agbégniandan est revenu sur sa décision et y retourne malgré lui.
Aujourd’hui, tout porte à croire qu’il a trouvé un autre point de chute. La raison familiale évoquée pour justifier son départ ne tient pas pour un joueur, pratiquement la trentenaire, et qui ambitionne de signer un dernier gros contrat pour préparer sa retraite, et ses vieux jours.
A.H.-
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