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Une crise secoue depuis quelques mois le Comité national olympique du Togo (CNO-Togo). Deux camps s’affrontent en prélude à l’assemblée générale élective sur fond de manipulation de textes. Le président sortant sort de son silence et tacle ses adversaires.
Azaad Kelani Bayor a rencontré la presse dans l’après-midi de ce jeudi 27 août au siège de l’institution pour livrer sa version sur la crise qui déteint sur l’image du sport togolais.
Le président explique qu’il ne se reproche rien et accuse ses adversaires de manœuvrer derrière lui pour le pousser à ne pas être candidat pour sa propre succession alors qu’il en a le droit en se référant au texte.
Il accuse nommément son Vice-président Gagou et le Secrétaire général Deladem Akpaki qui veulent le poignarder dans le dos en vain. Ces derniers mettent en avant la limite d’âge de 70 ans qui l’empêcher de briguer un second mandat.
« Ma carapace est dure. Ils ne peuvent rien contre moi. J’ai le droit de me représenter si je le souhaite », a-t-il résumé dans une posture de celui qui a de l’expérience et qui connait les textes.
Quant à la question de savoir qui sont les auteurs du faux statut qui circule sous les mandats, M. Bayor n’est pas allé par quatre chemins avant de pointer du doigt ses détracteurs. Le feuilleton ne fait que commencer.
L’élection au CNO-Togo est prévue en fin d’année, en décembre 2020. Elle risque de ne pas avoir lieu. Certains estiment qu’un comité de normalisation devra être mis en place pour assainir la maison avant la convocation de toute assemblée élective.
Le ministre en charge des Sports, Foli Bazi Katari, pour le moment, tente d’aplanir les divergences, de rapprocher les points de vue des uns et des autres, ne serait-ce que sauver l’essentiel. En vain.
Bon à suivre.
A.H.-
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