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iciLome
Jeudi, 3 Septembre 2020

Au Liban, des milliers d’immigrées africaines, dont des Togolaises, bien sûr, travaillent dans des conditions exécrables (on parle d’un esclavage qui ne dit pas son nom), comme des employées domestiques dans des foyers.

Les conditions de vie des travailleuses africaines est encore pire actuellement, en raison de la pandémie du nouveau coronavirus, enfonçant encore plus le Liban dans la crise économique et sociale.

Également, l’énorme explosion le 4 août 2020, au port de Beyrouth déteint sur le travail des servantes africaines. Beaucoup parmi elles sont devenues des sans-abris parce que leurs maisons ont été détruites dans la déflagration.

« La situation se complique davantage et les multiples cris de détresse qui parviennent au Mouvement Martin Luther King et qui sont extrêmement graves et interpellent les dirigeants africains et la Cour Africaine des droits de l’homme à agir », alerte le Pasteur Edoh Kossi Komi dans une publication sur sa page Facebook.

Pour l’organisation de la société civile, « la situation est très alarmantes ». Il urge donc « des actions concertées entres les dirigeants africains » pour sauver ces filles du continents. « Ce pays (Liban-ndlr) est devenu invivable », a souligné le MMLK.

Rayan Naël-