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Si on doit présenter la situation macabre sur les routes togolaises chaque année (avec des chiffres qui font froid dans le dos) et ne pas prendre des dispositions pour limiter les dégâts, ce n’est plus la peine. Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile doit s’atteler à faire autre chose que de présenter ce tableau noir des routes togolaises. Parce que de toute façon, les mesures ne sont prises pour remédier à la situation.
Cela fait plusieurs années que les Togolais évoquent cette insouciance des transporteurs de conteneurs qui font des victimes sur les routes. Mais les cris des uns et des autres ne semblent pas parvenir dans les oreilles de qui de droit. Conséquence, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
La semaine dernière, la chute d’un conteneur d’un titan a entrainé la mort d’une jeune fille, étudiante à l’Université de Lomé, dans la zone portuaire. L’information a provoqué de l’émoi au sein de la population. Un mort de plus à cause de la négligence humaine.
Ce jeudi, la même scène s’est produite au niveau du Festival des Glaces, sur le boulevard circulaire. Un conteneur est encore tombé du véhicule long (voir photo). Heureusement qu’il n’y avait aucun usager tout près. Sinon, on allait compter une fois encore de victimes.
On se demande combien de victimes ces conteneurs doivent encore faire pour qu’une solution soit trouvée à la situation. Le comble, c’est qu’on remarque des forces de l’ordre à ces endroits où se produisent ces drames. Mais ces dernières sont préoccupées à racketter les usagers de la route qu’à interpeller ces conducteurs indélicats (conducteurs de titan avec conteneurs), pour éviter le pire et préserver la vie humaine.
Tout porte à croire qu’il n’y a personne pour siffler la fin de cette situation qui ressemble plutôt à un homicide volontaire. Puisque ceux qui le font savent que transporter un conteneur (sans l’attacher) dans la ville représente un grand danger pour les autres usagers. Mais les autorités sécuritaires aussi les regardent faire sans bouger le petit doigt. Jusqu’à quand ?-
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