Le Plan national de développement (PND 2018-2022) du Togo se trouve fortement impacté par la pandémie due à la Covid-19. Il va falloir, insiste l'ancien ministre de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques, repenser ce fameux programme de développement.
Le Doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’Université de Lomé a accordé un entretien au site d’information ineteconomics.org dans lequel il est revenu sur ce qu’il faudrait apporter au Plan national de développement (PND), la nouvelle boussole du gouvernement.
L’économiste togolais souligne qu’« inévitablement, le fait qu’on n’avait pas construit de scénario pessimiste pour le PND, à côté du scénario tendanciel (taux de croissance du PIB de 5%) et du scénario optimiste (taux de croissance de 7%), nous obligera à réviser nos prévisions et projections macroéconomiques », parce que, enchaîne-t-il, « l’Afrique en général va perdre autour de cinq (05) points de PIB suivant, en tout cas selon les projections de la Banque Mondiale. Au départ, c’était entre 2 et 5% mais à l’heure -