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Ces deux membres de l’Union des forces de changement (UFC) ont finalement décidé d’enterrer leur hache de guerre et de laver le linge sale en famille.
Timothée Ayekomon, militant de la formation politique à la couleur jaune depuis presque trois décennies, selon ses dires, a saisi le président national, Gilchrist Olympio, par courrier, des problèmes qui sont en train de plomber le parti.
Dans la correspondance, il a pris soin de savonner proprement le député Séna Alipui qui, il faut le dire, est devenu, suite à son élection à l’Assemblée nationale, un pur défenseur de l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir.
Ce dernier s’estime maladroitement critiqué et porte plainte pour diffamations et affirmations mensongères au Commissariat du premier arrondissement de Lomé. Au dernier moment, les deux protagonistes ont trouvé un terrain d’attente. Et la plainte finalement retirée.
L’auteur de la lettre incendiaire (sic), présente ses « excuses sincères et militantes » à tous ceux qui ont subi « les désagréments et les blessures occasionnées par (ses) propos ».
Timothée Ayekomon et Sena Alipui se sont pardonné, enterrant ainsi leur hache de guerre.
L’UFC est divisée depuis plusieurs années. Deux courants s’affrontent pour le contrôle du parti jadis très populaire dans le pays, mais sombré dans la crise au lendemain de la signature de ce que certains appellent la paix des braves avec le pouvoir en place intervenue le 26 mai 2010. Son président national, fatigué par l’âge, assiste impuissant à la descente aux enfers de la barque.
A.H.-
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